La semaine dernière, j’ai vu un enfant piquait une crise parce que sa mère avait dit qu’il ne pouvait pas utiliser sa trottinette dans le métro. Pour se venger il est monté en glissant sur la rambarde (comme un phoque) pour monter les marches du métro. Il avait déjà monté jusqu’à mi-hauteur lorsque sa mère le vit et lui interdit continuer s’il ne voulait pas être privé de trottinette pour le reste de la semaine. Depuis que j’ai assisté à cet épisode comique, je porte une attention toute particulière à toutes les trottinettes que je vois. Voici ce que j’ai appris…
Dans le reste du monde, les trottinettes sont pour les enfants, mais chez les parisiens, elles sont pour tout le monde ! Il n’est pas rare de voir des hommes relativement adultes filer, grâce à leurs trottinettes, dans les rues de Paris. Une baguette à la main et un air de supériorité flagrant, ces hommes roulent à trottinette avec grâce et classe.
La génération au-dessous, celle des jeunes parents, utilise les trottinettes pour le transport familial. Pendant le weekend, il y a des familles entières dans les parcs et les bois de Paris, qui font des tours à trottinette. La plupart du temps, chacun a sa propre trottinette, mais il arrive qu’ils aient besoin de partager: un enfant devant et le parent derrière. J’ai vu des parents et des enfants qui font ça aussi pour aller et venir à l’école.
Les trottinettes sont très pratiques à Paris parce qu’elles sont moins dangereuses que les vélos, vont plus vite que l’éclair et elles sont fiables (elles ne peuvent pas faire la grève !). Quand il y a eu une grève des transports, les trottinettes furent une alternative viable, et j’ai compté une nette augmentation du nombre de trottinette. Je suis triste que je n’ai pas apporté ma trottinette, pas seulement parce qu’il y aura une grève ce jeudi, mais parce que c’est peut-être la dernière fois que je peux l’utiliser sans avoir l’air d’une imbécile.