Voyage à Ambrières-les-Vallées

Ambrières-les-Vallées est un village de la campagne française situé près de Mayenne. J’y suis allé pour rendre visite à ma cousine, Floriane, qui est née en France. Donc, j’avais une bonne opportunité de pratiquer mon français parce que personne ne parle l’anglais chez ma cousine. Je me suis promené dans la ville et j’ai vu le château, la mairie et l’église. La ville est très petite et je pense qu’il y a plus des vaches que des personnes !

J’ai passé beaucoup de temps avec ma cousine et ses enfants. Elle a trois garçons: Raphael qui a 6 ans, Samuel qui a 3 ans et Gael qui a 7 mois. J’ai joué au foot avec Raphael et Samuel et j’ai aidé Samuel à lire ses contes français et à construire des puzzles parce qu’il adore faire cela. Pendant mon séjour, j’ai mangé beaucoup de fromages, surtout du camembert, parce que cette région est populaire pour son camembert. Ma cousine a cuisiné des moules et des frites et son repas était délicieux. En outre, elle a acheté du foie gras, spécialité bien française que je n’avais encore jamais goûtée. Le goût était intéressant et j’ai pensé que j’en mangerais une nouvelle fois. Toutefois, lorsqu’elle m’a expliqué le processus pour créer le foie gras, j’ai changé d’avis.

En résumé, dans cette belle campagne assez tranquille, j’ai été heureux d’avoir eu l’opportunité de me reposer et de parler français. Ce voyage m’a beaucoup changé de la vie urbaine parisienne. Tout le monde fut si gentil et aimable que je souhaite retourner là-bas encore une fois.

Justin Chin (étudiant aux VWPP, Fall 2011)

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Voyage à Caen

Notre première destination en arrivant à Caen  était le monument de la Deuxième Guerre Mondiale. L’inscription au fond du monument était très émouvante: « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté. » Ensuite, nous sommes allés au restaurant et avons mangé des plats traditionnels de Normandie, comme des pâtes avec des morceaux de poissons. Il faisait froid, alors, en dessert nous avons bu du chocolat chaud. C’était délicieux ! Après cela, nous sommes allés au Château de Caen (qui s’appelle aussi le Château de Guillaume le Conquérant). Au Château, il y a des murs qui sont très hauts que nous avons grimpé, et parce qu’il faisait beau, nous avons vu toute de la ville de Caen ! Nous sommes devenus fatigués, mais heureusement, nous
avons trouvé un restaurant pour boire du cidre. La Normandie est très populaire pour le
cidre et donc,  c’était une bonne opportunité de goûter cette gourmandise. Il était assez
différent du cidre américain mais il était splendide. Après avoir fait ça, nous avons
visité un chocolatier pour goûter le caramel qui est aussi une spécialité en Normandie. Il
était merveilleux! Ensuite, nous avons pris le train pour revenir à Paris.

Rose Hendricks, Alexa Chiappetta, Cara Colker-Eybel et Justin Chin (étudiants aux VWPP, Fall 2011)

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Les Guignols de l’Info, par Jacob Kleinman

Même si Paris est le pinacle de la culture occidentale, pendant mon semestre en France j’ai découvert un aspect de la culture française qui « traîne les pieds dans les caniveaux ». C’est une émission que les Français adorent, même si elle se moque de toutes les fondations de la France.
Les Guignols de l’info, qu’on peut regarder chaque soir sur Canal +, présente des marionnettes en latex lors d’une émission de nouvelles satiriques. L’émission a marqué son vingtième anniversaire avec un DVD intitulé  “Les Guignols, Putain 20 ans !”
Les Guignols est un mélange de plusieurs de mes émissions américaines préférées. Il combine l’humour pervers et sans clémence de South Park, avec l’intelligent commentaire politique de The Daily Show ou The Colbert Report.
Grâce aux Guignols j’ai trouvé une nouvelle manière pour comprendre ce que les Français pensent des américains. Un  Américain moyen dans l’émission est présenté comme le comédien Sylvester Stallone. Les seules exceptions sont les présidents des États-Unis. Dans le passé George W. Bush était décrit comme un vrai crétin, et dans un extrait spécial ses assistants trouvent son cerveau dans sa casquette d’aviateur. Un nouveau président demande une nouvelle parodie, et la marionnette de Barak Obama est passé aux Guignols quelques fois, où il répète chaque fois que nous sommes tous des « brothers » en paix.
Nicolas Sarkozy, le président français, qui fréquente l’émission, décrit Les Guignols comme le pourvoyeur de l’opinion et la critique populaire. Dans Les Guignols on voit le meilleur et le pire des Français. Leur capacité à se moquer d’eux mêmes alors qu’ils sont aussi toujours prêts à blâmer quelqu’un d’autre pour leurs problèmes.

Les trotinettes à Paris, par Mary Weir

Photo de Mary Weir

La semaine dernière, j’ai vu un enfant piquait une crise parce que sa mère avait dit qu’il ne pouvait pas utiliser sa trottinette dans le métro. Pour se venger il est monté en glissant sur la rambarde (comme un phoque) pour monter les marches du métro. Il avait déjà monté jusqu’à mi-hauteur lorsque sa mère le vit et lui interdit continuer s’il ne voulait pas  être privé de  trottinette pour le reste de la semaine. Depuis que j’ai assisté à cet épisode comique, je porte une attention toute particulière à toutes les trottinettes que je vois. Voici ce que j’ai appris…

 

Dans le reste du monde, les trottinettes sont pour les enfants, mais chez les parisiens, elles sont pour tout le monde ! Il n’est pas rare de voir des hommes relativement adultes filer, grâce à leurs trottinettes, dans les rues de Paris. Une baguette à la main et un air de supériorité flagrant, ces hommes roulent à trottinette avec grâce et classe.
La génération au-dessous, celle des jeunes parents, utilise les trottinettes pour le transport familial. Pendant le weekend, il y a des familles entières dans les parcs et les bois de Paris, qui font des tours à trottinette. La plupart du temps, chacun a sa propre trottinette, mais il arrive qu’ils aient besoin de partager: un enfant devant et le parent derrière. J’ai vu des parents et des enfants qui font ça aussi pour aller et venir à l’école.
Les trottinettes sont très pratiques à Paris parce qu’elles sont moins dangereuses que les vélos, vont plus vite que l’éclair et elles sont fiables (elles ne peuvent pas faire la grève !). Quand il y a eu une grève des transports, les trottinettes furent une alternative viable, et j’ai compté une nette augmentation du nombre de trottinette. Je suis triste que je n’ai pas apporté ma trottinette, pas seulement parce qu’il y aura une grève ce jeudi, mais parce que c’est peut-être la dernière fois que je peux l’utiliser sans avoir l’air d’une imbécile.

Les macarons, par Lydia Tomkiw

 

Photo : Lydia Tomkiv

Je n’ai aucun cours le vendredi, alors le vendredi est le jour où j’explore la ville de Paris. Depuis que je suis arrivée à Paris, j’ai une nouvelle obsession : les macarons. Je n’avais jamais vu ou goûté les macarons aux États-Unis. Maintenant, j’adore les macarons et j’ai un but pour mon séjour à Paris : je veux trouver les meilleurs macarons de Paris. Je compte aller dans les pâtisseries les plus connues à Paris. Jusqu’ici, je suis allée chez Sadaharu Aoki et Ladurée. Sadaharu Aoki est une pâtisserie avec une influence japonaise. J’ai goûté un macaron au wasabi (c’est une sorte de moutarde japonaise très épicée) et un macaron « mâcha » (au thé vert). Les deux furent très intéressants – c’est un goût unique. Je suis allée chez Ladurée avec ma copine Shirin et nous avons acheté une petite boîte (la boîte est très jolie) de six macarons. Nous avons goûté des macarons à la rose, à la mangue, aux agrumes, à la pistache, au caramel et au chocolat. Tous sont délicieux et je retournerai chez Ladurée (mais avec mes parents parce que c’est cher). Pourtant, maintenant j’ai un problème. Je ne sais pas ce que je ferai quand je retournerai aux Etats-Unis, un pays sans macarons !

 

Photo : Lydia Tomkiv

Réflexions sur la professionalisation, par Niki Holtzman

Un étudiant du lycée hôtelier au travail

 

Niki Holtzman, étudiante à Wesleyan University, est allée manger au lycée hôtelier avec le VWPP, et a eu une visite du lycée après le déjeuner, ce qui lui a donné l’occasion de réfléchir sur les différences au niveau de la spécialisation lors des études en France et aux Etats-Unis. Voilà son texte:

“La semaine dernière, pour un cours à Reid Hall qui s’appelle « Réagir sur la France d’Aujourd’hui » nous sommes allés dans un lycée technique spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration.  Les étudiants entrent au lycée à 15 ou 16 ans et finissent vers 20 ou 21 ans un programme qui leur donne un diplôme professionnel à la fin de leurs études.
Des élèves en restauration nous ont préparé et servi un repas gastronomique.  Les serveurs apprennent comment présenter une carte et prendre des commandes en anglais. En conséquence, quand les serveurs étaient à notre table nous parlions en anglais, mais pendant la reste du repas nous discutions en français.  Le professer des serveurs a déjeuné avec nous et a noté la manière dont ses étudiants se débrouillaient.  Notre serveur avait beaucoup de difficultés avec son anglais et de plus il était évident qu’il était très stressé. Il n’avait que 15 ans alors il semble que l’expérience a été très difficile pour lui.  Cependant le repas (préparé par d’autres étudiants) était magnifique et, bien sûr, délicieux.
Après le repas, nous avons un peu exploré l’école.  Il y avait plusieurs grandes cuisines pour les étudiants et aussi des chambres qui ressemblaient aux chambres d’hôtels d’un standing allant de 2 à 4 étoiles. C’était intéressant de voir un lycée technique assez spécialisé dans un pays étranger.  Cette spécialisation professionnelle à un âge si jeune m’a frappée comme étant la preuve d’une différence énorme entre la France et les Etats-Unis : aux Etats-Unis (dans la plupart des cas) on ne se spécialise pas avant la deuxième année d’université; mais en France, on est presque forcé de se spécialiser pendant le lycée, que ce soit dans le cas d’une école technique ou dans celui d’une école plus généraliste, où il faut choisir assez tôt une concentration dans les sciences, les lettres, le droit, ou n’importe  quelle autre discipline académique.”

 

Le professeur nous fait visiter les cuisines du lycée

« Entre les murs », par Sandra Andersson

Dans le cadre de son cours “Réagir sur la France aujourd’hui” avec Maud Collet, Sandra Andersson, étudiante à Vassar College, est allée voir le film qui a gagné le grand prix du festival  de Cannes 2008, “Entre les Murs”, de Laurent Cantet.

Réactions de Sandra:

« La semaine dernière, j’ai vu un film qui s’appelle « Entre Les Murs ».  Ce film suit une classe dans un collège dans le 20e arrondissement de Paris.  L’élément le plus intéressant de ce film, à mon avis, est qu’il n’y a pas des vrais acteurs dans le film ; les étudiants et professeurs dans le film sont les vrais personnages du collège.  Donc, c’était difficile de comprendre quelles parties de l’intrigue étaient imaginaires et quelles parties étaient vraiment prises de la vie quotidienne dans ce collège.  Après le film, j’ai vu dans mon cours « Réagir sur la France d’aujourd’hui » un entretien avec quelques étudiants dans le film.  C’était très intéressant parce que quelques étudiants, comme Esmerelda, une fille très robuste, ont vraiment le même comportement dans la film et dehors, et d’autres comme Souleymane, qui est l’élève le plus problématique du film, sont totalement différents dans l’entretien.  Le film joue avec la réalité et la fiction et le résultat est vraiment profond. »

Si vous avez aimé le film, sachez qu’il a été adapté d’un livre, “Entre les Murs”, de François Bégaudeau, qui joue son propre rôle dans le film.

À la rencontre de la culture culinaire française

 

L’atelier des chefs à Bordeaux. Photo : Anne Rosenthal

Etudier un semestre en France, cela va de pair avec la découverte de la culture culinaire française, qui est bien particulière. Que ce soit en cours de cuisine à Bordeaux, à Paris, avec nos familles d’accueil parisiennes, lors des déjeuners au lycée hôtelier Guillaume Tirel avec lequel le VWPP a un partenariat, ou même en achetant des croissants à la boulangerie, nous apprécions la cuisine française tous les jours  et dans pleins de contextes différents!

Voici quelques témoignages:

Texte et photos d’Anne Rosenthal, étudiante à Wesleyan University.

“Pendant le semestre, les étudiants du programme Vassar-Wesleyan ont plusieurs occasions de rencontrer des jeunes Français. Une façon de créer des contacts avec des étudiants français est grâce au partenariat avec le Lycée Hôtelier de Paris qui se trouve tout près de Reid Hall. Les jeunes Français qui y étudient s’intéressent au travail hôtelier, et comme apprendre l’anglais est un but principal de leurs études, ils profitent aussi de l’occasion de parler avec nous. Les étudiants américains peuvent manger au lycée pour que les étudiants français puissent pratiquer leur anglais et leurs compétences en cuisine et comme serveurs. De plus, les deux groupes se mélangent pendant les heures de conversation organisées par les responsables des deux groupes. Quand je suis allée a Reid Hall pour une de ces rencontres, j’ai beaucoup appris. On a parlé des différences (qui sont tellement nombreuses) entre les systèmes universitaires des deux pays et les différences culturelles parmi les jeunes de nos propres pays. C’est avec ces discussions riches et les liens qu’on établit en conséquence qu’on peut vraiment se rendre compte de l’importance de pouvoir communiquer dans plusieurs langues. “

L’atelier des chefs à Bordeaux. Photo : Anne Rosenthal

Et la version de Gianna Palmer, étudiante à Wesleyan University.

“Nous, les étudiants du cours « Réagir sur la France » avons passé un très bon déjeuner au Lycée Hôtelier.  Au Lycée Hôtelier, les étudiants ont cuisiné et servi le déjeuner.  Ils étudient la cuisine, et leur service et le repas sont évalués par un professeur. Les serveurs ont parlé en anglais pour pratiquer et nous, les étudiants du VWPP, notre conversation à table était en français.
 Tout s’est très bien passé !  

Nous avons mangé un vrai repas Français, avec un apéritif, une entrée, un plat principal, du vin et un dessert.  Comme entrée nous avons mangé une salade d’avocats et crevettes.  Puis, comme plat principal nous avons mangé du poisson et du risotto avec des champignons.  Les épices utilisées étaient délicieuses.   De plus, la présentation de la nourriture était très élégante.  On a fini le repas avec une grande portion du tiramisu et un café—c’était fantastique !”

 

Un tiramisu parfait ! Photo : Gianna Palmer
Photo : Gianna Palmer