Visite de la Conciergerie et du Musée Carnavalet

Le vendredi 4 mars, les étudiants du cours sur la Révolution Française ont visité la Conciergerie (la prison ou était enfermée Marie-Antoinette les mois précédent son exécution) et le musée Carnavalet (musée de l’histoire de Paris, avec une section sur la Révolution Française).

Photos : Cécile Ehrhart

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Paris par Carlos

Carlos est un étudiant de Amherst qui a passé un semestre à Paris au sein du VWPP au printemps 2010. Durant son semestre, il s’est inscrit à des cours de photographie et nous fait découvrir sa vision de Paris à travers ses photos.
Photos: Carlos Sabatino Gonzalez

Bonanza à la Fondation Cartier, par Susan Sperling

Mercredi dernier, je suis allée à une exposition de la Fondation Cartier pour l’art contemporain.  La Fondation Cartier est un musée avec des expositions d’art sur des sujets différents.  Il n’y pas de collection permanente ; tout le musée change quand les expositions changent.  La Fondation Cartier est dans un bâtiment très grand et tout en verre.  Il y a un mur, aussi, qui sépare le musée de la rue.  Ça crée le sentiment d’être dans un jardin, isolé du monde.  Le thème dans la Fondation Cartier maintenant est la disparition des gens dans le monde et la lutte de certaines populations très petites pour continuer et vivre.  Il s’agit, aussi, de l’état de l’environnement et du monde maintenant et les effets des changements de l’environnement.
L’exposition que j’ai vu mercredi soir s’appelle « Bonanza ».  Il s’agit d’une ville au Colorado.  Il y a cent ans, douze cent personnes ont habité dans le village de Bonanza.  C’était une ville pour les mineurs d’or.  Mais maintenant, il y a seulement sept habitants à Bonanza.  Le film que j’ai vu a parlé des relations entre les gens de la ville et de l’histoire de la ville.  Il n’y pas beaucoup à faire à Bonanza.  À cause de ça, les gens créent les rumeurs et les luttes qui n’existaient pas dans une ville normale.  La jalousie et les mauvais sentiments se sont mélangés et ont occasionné un procès qui a eu pour résultat la fin de la ville.

« La Puce à l’Oreille », par Alice Maggio

Notre premier vendredi à Paris, Kayla et moi avons eu la chance—un peu mitigée par l’attraction de tous les « happy hours » qui attirent les foules le vendredi—d’aller au théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet pour voir une pièce de Georges Feydeau : « La Puce à l’Oreille. »  Nous fûmes surprises de trouver nos places dans le troisième rang du théâtre.  La pièce a commencé—à la manière classique de Feydeau—par les soupçons de Madame Chandebise vis-à-vis de la fidélité de son mari, qui en vérité n’a qu’une grande peur de l’échec au lit.  Mme Chandebise et sa meilleure copine, Mme Homenidès de Histangua, tendent un piège qui est sûr d’attraper un mari infidèle.  Et après ça, la folie règne.

Nous avons eu beaucoup de fous rires, en particulier pendant les deuxième et troisième parties.  Et bien après la pièce, dans la rue, nous étions encore saisies par des fous rires en racontant les phrases rigolotes dont nous pouvions nous rappeler.  La pièce est bien physique, mais l’histoire est aussi assez compliquée, donc le rire vint aussi de notre bonheur de pouvoir comprendre la langue et les blagues.  C’est très satisfaisant de comprendre une pièce en français !

J’ai aimé beaucoup la mise en scène dans l’ensemble.  Le décor était futé, dans la tradition de Feydeau, avec des murs qui se transformaient d’un décor à l’autre.  Les changements de décors eux-mêmes étaient drôles parce que tous les acteurs aidaient, et dansaient, fumaient, flirtaient, et chantaient en même temps.  Vraiment, les acteurs ont bien travaillé durant toute la pièce : ils ont couru, hurlé, et M. Chandebise a même jouaient deux personnages !

Ma seule réticence fut la représentation des étrangers dans la pièce.  Moi-même, je ne suis pas la extrême au niveau de la « political correctness », mais les représentations m’ont un peu gênées.  L’espagnol, M. Homenidès de Histangua, était très drôle, avec un accent hilarant complètement absurde, mais malheureusement il avait toujours le bout du nez blanc à cause d’une poudre qui ressemblait mystérieusement à de la cocaïne.  Et l’Anglais aussi—un personnage absolument dégoûtant—était personnifié par des stéréotypes.  Ce qui m’a énervé, c’est que ces petits détails n’apportaient rien à la pièce, sauf des blagues faciles, alors que la pièce et les acteurs étaient déjà très drôles à la base.

Visite d’une chocolaterie parisienne

Nous commençons ce semestre par deux semaines d’orientation à Paris, avant de commencer nos cours. La première semaine, nous avons des cours de langue française les matinées, et des activités les après-midis et quelques soirs: visite de chocolaterie, dégustations de fromages, vins, conférence et visite liées à la Presse, sorties au cinéma et soirée galette des rois. En parallèle, nous découvrons seuls les musées et monuments parisiens, et apprenons à nous repérer dans Paris.

Ci-dessous, des photos de la visite de chocolaterie Guichard située dans le 4è arrondissement. On y explique comment est fabriqué et conditionné le chocolat, et bien sûr, on en déguste !

Photos : Mathilde Verillaud.

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