Spectacle: Les Franglaises

Nous avons eu la chance d’assister au spectacle Les Franglaises, le 17 octobre, au Théâtre de la Pépinière. Adrien Le Ray, un des tuteurs du VWPP, joue dans Les Franglaises, un spectacle hybride qui mélange l’humour, la musique, le théâtre et la danse. La troupe (qui s’appelle Les Tistics) s’approprie des chansons anglophones très connues en traduisant les paroles en français de manière littérale. Pour chaque chanson Les Tistics ont reinventé  les arrangements musicaux et les chorégraphie. C’était drôle! Je connaissais presque toutes les chansons qu’ils ont chantées, et j’ai bien aimé la façon dont la troupe a réinventé les chansons. Les gags physiques et les petites histoires imaginées m’ont plu. Après la séance, nous avons rencontré les acteurs dans un café, et j’ai appris quelques histoires qui se sont passées avant la conception du spectacle, et ça m’a donné une nouvelle appréciation de ce que le troupe faisait. Adrien nous a dit qu’il y a quelques mois la troupe a réussi à faire la démonstration d’une chorégraphie d’une chanson du groupe The Black Eyed Peas («Les Pois aux Yeux Noirs») devant le Centre Pompidou en appelant une mobilisation éclair sur l’internet. J’ai trouvé la vidéo de la danse (ici : http://www.dailymotion.com/video/xljep9_les-tistics-paris-beaubourg-mobilisation-eclair-a-paris-j-ai-un-sentiment-des-pois-aux-yeux-noirs-we_fun). Cliquez pour avoir une idée de ce que sont Les Franglaises. Je vous conseille d’aller voir!

Yvonne Lin (étudiante au VWPP, Fall 2011)

Quelques uns parmi nous avons eu la chance de voir une
très bonne pièce intitulée « Les Franglaises ». Les douze
acteurs ont traduit des chansons très connues, qui
sont à la base américaines et anglaises, en français et le
résultat était tellement drôle! De plus, les
danses qui ont accompagné chaque chanson
étaient très amusantes. Encore plus intéressant:
un de nos tuteurs avait un rôle dans le spectacle! Il
nous a invité à prendre un verre avec lui et
les autres acteurs après la pièce- très sympa!

Rose Hendricks, Cara Colker-Eybel et Justin Chin (étudiants aux VWPP, Fall 2011)

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« La Puce à l’Oreille », par Alice Maggio

Notre premier vendredi à Paris, Kayla et moi avons eu la chance—un peu mitigée par l’attraction de tous les « happy hours » qui attirent les foules le vendredi—d’aller au théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet pour voir une pièce de Georges Feydeau : « La Puce à l’Oreille. »  Nous fûmes surprises de trouver nos places dans le troisième rang du théâtre.  La pièce a commencé—à la manière classique de Feydeau—par les soupçons de Madame Chandebise vis-à-vis de la fidélité de son mari, qui en vérité n’a qu’une grande peur de l’échec au lit.  Mme Chandebise et sa meilleure copine, Mme Homenidès de Histangua, tendent un piège qui est sûr d’attraper un mari infidèle.  Et après ça, la folie règne.

Nous avons eu beaucoup de fous rires, en particulier pendant les deuxième et troisième parties.  Et bien après la pièce, dans la rue, nous étions encore saisies par des fous rires en racontant les phrases rigolotes dont nous pouvions nous rappeler.  La pièce est bien physique, mais l’histoire est aussi assez compliquée, donc le rire vint aussi de notre bonheur de pouvoir comprendre la langue et les blagues.  C’est très satisfaisant de comprendre une pièce en français !

J’ai aimé beaucoup la mise en scène dans l’ensemble.  Le décor était futé, dans la tradition de Feydeau, avec des murs qui se transformaient d’un décor à l’autre.  Les changements de décors eux-mêmes étaient drôles parce que tous les acteurs aidaient, et dansaient, fumaient, flirtaient, et chantaient en même temps.  Vraiment, les acteurs ont bien travaillé durant toute la pièce : ils ont couru, hurlé, et M. Chandebise a même jouaient deux personnages !

Ma seule réticence fut la représentation des étrangers dans la pièce.  Moi-même, je ne suis pas la extrême au niveau de la « political correctness », mais les représentations m’ont un peu gênées.  L’espagnol, M. Homenidès de Histangua, était très drôle, avec un accent hilarant complètement absurde, mais malheureusement il avait toujours le bout du nez blanc à cause d’une poudre qui ressemblait mystérieusement à de la cocaïne.  Et l’Anglais aussi—un personnage absolument dégoûtant—était personnifié par des stéréotypes.  Ce qui m’a énervé, c’est que ces petits détails n’apportaient rien à la pièce, sauf des blagues faciles, alors que la pièce et les acteurs étaient déjà très drôles à la base.