Lycée Hôtelier Guillaume Tirel

Lycée hôtelier

Lundi 10 octobre, nous avons déjeuné au Restaurant Gastronomique l’Astérie du Lycée Hôtelier Guillaume Tirel. Ce fut une formidable occasion de faire connaissance avec la gastronomie française et de parler anglais avec les étudiants qui nous servirent durant le repas. Notre déjeuner commença par un apéritif, composé de champagne et de cognac, agrémenté d’un morceau de peau d’orange et de sucre roux. Pour le hors d’œuvre, nous avons dégusté un tartare de tomates avec de la glace au citron. Ensuite, nous fut servie l’entrée : un œuf poché à la fondue de lentilles. Un régal. Puis vint le plat principal, également délicieux : du poulet indien et Parmentier, où dominaient deux couleurs, le blanc et le orange (la purée de patates et celle de carottes). Enfin, les étudiants ont préparé devant nous le dessert : des bananes flambées à l’alcool fort, avec du sucre et du citron. Je fus impressionnée par le professionnalisme des serveurs et l’esthétique des plats. Le goût et le visuel étaient en parfaite harmonie. On aurait cru que les plats étaient préparés par des cuisiniers professionnels.

Après le déjeuner, nous avons parlé avec une de nos serveuses, âgée de seize ans. Elle nous a raconté qu’elle suivait plus de 40 heures de cours par semaine, et qu’elle faisait une heure de trajet entre le lycée et chez elle. Elle nous a précisé que les cours étaient souvent physiquement fatiguant parce que les étudiants devaient rester debout. Je fus étonnée des efforts qu’il fallait accomplir pour réussir dans ce lycée. Ce qui en fait n’est pas étonnant si l’on songe que beaucoup d’étudiants deviendront plus tard serveurs ou chefs dans les plus grands restaurants parisiens…

Bingxin Wu (étudiante au VWPP, Fall 2011)

Lundi 10 octobre, je suis allé au Restaurant Gastronomique du Lycée Hôtelier avec le professeur Graille, Madame Fleury, Koko, Bingxin, Yvonne et son tuteur. L’expérience fut merveilleuse parce que le repas était délicieux, comme toujours dans ce Lycée, et les étudiants étaient gentils. Notre repas débuta par un apéritif, suivi d’un hors d’œuvre, d’une entrée, d’un plat principal et d’un dessert. L’apéritif était une boisson composée de cognac et de champagne, avec un peu de sucre et un morceau de peau d’orange. Le hors d’œuvre était un plat avec des tomates qui étaient décorées avec du tartare. L’entrée se composait de lentilles avec un œuf poché au milieu du bol. Ce plat était magnifique ! Le plat principal était du poulet avec des carottes et une purée des pommes de terre. Bien sûr, le plat principal était splendide. Nous étions rassasiés lorsque notre serveur a emporté le dessert : de la glace avec des bananes flambées. Le repas était extraordinaire et j’encourage tous les étudiants à aller au Lycée Hôtelier.

Le Lycée est une institution qui est intéressante parce que les étudiants ont la possibilité d’apprendre beaucoup de choses sur les cours et la cuisine. En plus, ils ont l’opportunité d’utiliser leurs habiletés dans une situation concrète. Après être allé au lycée, je me suis rendu compte que les étudiants travaillaient très dur et qu’en fait, il était pour eux difficile de parler en anglais à un étranger. J’accomplis un stage au lycée où j’aide un professeur qui enseigne l’anglais aux étudiants. J’aime mon stage car il est enrichissant. Au début, les étudiants étaient timides ; ils avaient peur de parler anglais avec un mauvais accent ou pensaient qu’ils ne pouvaient pas bien parler, ce que je ne crois pas. Maintenant, ils sont aimables avec moi et j’aime y aller. Pour eux, parler anglais avec un étranger relève du défi. Leur situation est surtout rendue difficile la première fois où ils doivent accomplir leur travail avec des étrangers ; parler en anglais les rend alors nerveux. À mon avis, les étudiants sont excellents et accomplissent le meilleur qu’ils puissent faire. Ils essayent d’être professionnels. Leurs professeurs sont très stricts mais très sympathiques et donc leur enseignent les choses correctement. En conclusion, ce Lycée est une excellente institution, culinaire et culturelle, que je visiterai avec grand plaisir une nouvelle fois avant de quitter Paris !

Justin Chin (Étudiant au vwpp, Fall 2011)

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Excursion à Milly-la-Forêt

Nous sommes allés à Milly-la-Forêt, petite ville dans l’Essonne avec professeur Kraguly (cours « La Pensée du Corps »). La journée fut très agréable. Nous avons visité un monument à l’architecture très singulière : « Le Cyclop » (de Jean Tinguely) qui se trouve en plein milieu de la forêt. Le Cyclop représente une tête gigantesque faite de trois cents tonnes d’acier.

Enfin, avant de nous balader dans les rues de Milly-la-Forêt où nous avons pu faire l’achat de quelques produits régionaux, nous avons découvert la chapelle Saint-Blaise, très discrète, à l’intérieur de laquelle se trouve la tombe de Jean Cocteau.

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Excursion à Giverny

Samedi 17 septembre 2011:

Nous avons passé une matinée à Giverny pour visiter la maison de Claude Monet. Les jardins de la maison étaient sublimes et c’est à leur vue qu’il devint alors évident qu’ils furent une réelle source d’inspiration pour l’artiste. Les fleurs, l’étang, les arbres et leurs premières feuilles recouvrant les allées reflétaient le juste milieu entre le côté naturel ou sauvage et l’art du jardin travaillé par les multiples jardiniers experts. Toujours à Giverny, nous sommes ensuite allés au musée des Impressionnistes où nous avons pu admirer une collection temporaire: « La Collection Clark à Giverny, de Manet à Renoir ». C’est dans le car en direction de Rouen où se trouve la fameuse cathédrale qui a inspiré un bon nombre d’œuvres de C. Monet que nous donnâmes nos impressions sur les impressionnistes.

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Les nouveaux mots appris par Bingxin Wu

Le/la, binoclard(e)

1)  J’ai appris cette expression durant un dîner avec ma famille d’accueil.

2)   Un binoclard est quelqu’un d’asocial qui concentre toute son activité sur ses seules études, comme un « nerd ». Littéralement, un binoclard est quelqu’un avec quatre yeux (deux yeux et une paire de lunettes).

3)   Il est un grosse tête —il est quasiment un binoclard !

La, braderie  

1)   J’ai appris ce mot quand j’accompagnais ma mère d’accueil à l’église un jour pour déposer des choses à une braderie.

2)   Une braderie est un marché dans la rue où on vend des choses d’occasion.

3)   Il m’arrive parfois d’acheter d’anciens livres dans une braderie.


Promis, juré, craché

1) J’ai appris cette expression durant un dîner avec ma famille d’accueil.

2) Une expression de jeunes ; comme « pinky swear » en anglais.

3) « Il n’y aura pas de devoirs pour cette semaine. » « C’est vrai ? Promis ? » « Promis, juré, craché. »

Réception de fin d’année à la Galerie 7 Parnassiens

Pour célébrer la fin de l’année, les étudiants, professeurs, familles d’accueil et amis du VWPP se sont retrouvés dimanche 8 mai à la Galerie 7 Parnassiens à Paris lors d’une réception et du vernissage de l’artiste Félix Aberasturi. L’évènement a été en grande partie organisé par un étudiant du VWPP, Eduardo Gomez, qui a fait un stage à la Galerie 7 Parnassiens, et son maître de stage, Katy Sroussy, directrice artistique de la galerie.

La soirée a été un franc succès – merci à Eduardo, et merci à Yu d’avoir immortalisé ces moments !

Photos : Kanyakrit Yu Vongkiatkajorn

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Atelier de cuisine et de photographie gastronomique, par Kanyakrit Vongkiatkajorn

Combien de temps faut-il pour préparer un repas gastronomique?

La réponse : trois heures.

Le lundi 7 Mars j’ai eu l’opportunité d’assister à un atelier de cuisine au Lycée Hôtelier Guillaume Tirel pour prendre des photos. L’atelier faisait partie d’un projet de design et cuisine avec une autre école de design à Paris. Chaque étudiant de Guillaume Tirel avait un partenaire de l’école de design, et ensemble, ils créaient des nouvelles recettes de cuisine française traditionnelle avec un important changement : chaque plat doit pouvoir être mangé à la main.

L’atelier était donc très intéressant et vivant. Les étudiants ont travaillé pendant toutes les trois heures de l’atelier, sans pause, pour arriver à un produit final qui est très, très petit, mais extrêmement nouveau. J’étais très contente d’avoir vu les étudiants en train de cuisiner et travailler, et bien sûr, de comprendre comment est faite la gastronomie française.

Texte et photos : Kanyakrit Vongkiatkajorn

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La danse Butô, par Brittni Zotos

Dans une conférence proposée par Françoise Jasmin et le Vassar-Wesleyan Program à Paris le Jeudi 10 Mars 2011, nous avons échangé autour de la danse Butô, de son origine et de la notion d’Avant-Garde.
Quelles sont les origines de cette danse ? Françoise explique que le Butô aurait pu naître partout, il existait avant mais il a été mis en lumière au Japon, dans le contexte d’Hiroshima. Ses deux fondateurs pionniers sont
Kazuo Ohno et Tatsumi Hijikata. Le Butô se développe dans la reconstruction, la revalorisation de la personne et un retour au bon sens, ce n’est pas un style de danse mais une vision de la vie. Lorsque l’on danse le Butô, on s’adonne au mouvement libre pour revenir à un état ​​d’esprit sincère et constructif. En comparaison il y a d’autres danses qui sont fondées sur un mouvement plus artificiel. Dans ces genres de danse qui utilisent la notion de chorégraphie dans son sens le plus rigide, le mouvement libre, c’est à dire le mouvement sincère est limité.  Françoise a introduit le terme « El duende », lequel décrit la force et le talent qu’il y a dans chacun d’entre nous et auxquels la danse Butô fait appel. Nous avons discuté un peu du lien entre la danse Butô et le Flamenco, qui permet aussi de mieux comprendre la notion du « El Duende ». Lorsque l’on danse le Butô, on s’engage dans une expression naturelle qui n’est pas forcée car elle est issue d’un mouvement d’adaptation. Ce type de mouvement montre et fait prendre conscience de la puissance du corps, c’est le vrai mouvement qui permet de retrouver une estime de soi, une mise en valeur et une reconnaissance de soi. Souvent, les gens se définissent par les métiers. Mais la position professionnelle n’est pas ce qui construit la personne. Ce qui construit la personne c’est l’esprit, l’état d’esprit. On peut découvrir ou redécouvrir cet état de bon sens lorsqu’on danse le Butô. Donc, ce faisant, la Danse butô améliore nécessairement les relations humaines qui ne se construisent que sur la base de la reconnaissance de soi et des autres. Dans les entreprises, la danse Butô serait un moment fondamental pour améliorer les relations humaines, l’engagement et l’esprit entrepreneurial car elle amène un état d’esprit naturel, humble et la perception de soi et des autres. De plus, prendre en compte le corps, élément fondamental de toute vie humaine, de toute acceptation de soi, est indispensable.  Nous sommes dans une société qui développe le mental mais le corps qui est laissé de côté ou mal pris en compte, voire souvent blessé, se manifeste tôt ou tard et pas toujours de la bonne façon. Nous avons mis en lien ce concept de la danse Butô cité précédemment en mettant en lumière le fait que la Danse Butô est avant gardiste dans le sens où, elle est en avance sur son temps par le simple fait qu’elle rappelle les évidences, propose un retour au bon sens en mettant de côté ce qui est prôné aujourd’hui, c’est à dire l’innovation à tout va, sans sens, en faisant appel à des situations crues, imaginaires ou fantasques, voire technologiques, en mettant de côté les fondements de la nature humaine et la nécessité que l’artiste a de participer à l’évolution des mentalités.
Bien sûr, nous pouvons dire que le Butô a été inspiré par des mouvements avant-gardistes occidentaux mais il semblerait plutôt que ces derniers aient été des exemples qui ont mis en lumière le bon sens universel et autorisé les personnes qui étaient dans le même état d’esprit à aller jusqu’au bout de leur Art.
Françoise Jasmin, dans sa démarche, prône un retour aux vrais fondements de cette danse qui a parfois perdu de son essence au profit d’un esthétisme artificiel.

Texte : Brittni Zotos, Françoise Jasmin, Aurélie Pras

Photo : Human Dance

Note : Brittni Zotos, étudiante du VWPP, effectue un stage de communication à l’école de danse Human Dance. C’est dans le cadre de ce stage qu’elle a organisé la conférence de Françoise Jasmin à Reid Hall.

Excursion en Champagne

Le 19 mars, nous sommes partis en Champagne pour découvrir la région et ses trésors ! Nous avons visité les caves Mercier à Epernay – une visite très intéressante suivie d’une dégustation – puis nous nous sommes rendus à Reims pour explorer la ville où étaient sacrée les Rois de France Capétiens. Étaient aussi présents Anne-Sophie, qui sera FLTA à Vassar l’année prochaine, et Alexis et Julie, qui seront FLTA à Wesleyan.

Photos : Cécile Ehrhart

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