Orientation : printemps 2015

Presque trois semaines se sont écoulées depuis l’arrivée du nouveau groupe d’étudiants à Paris. Ce premier mois, dédié à la découverte de la ville et de la culture locale, est passé à toute vitesse au rythme des activités de l’orientation.

Pendant les premiers jours de son séjour, le nouveau venu n’échappe pas aux incontournables parisiens, et fait connaissance, lors d’une croisière en bateau vedette, avec les repères connus de tous qui s’élancent sur les bords de la Seine : Louvre, Orsay, Grand Palais, Tour Eiffel… Et malgré le froid de ce début janvier, tout le groupe a tenu à rester sur le pont jusqu’à la fin de la visite afin de profiter au mieux de la vue. Les lumières de la ville à la tombée de la nuit en valaient la peine !

 

Prendre de la hauteur

Si la promenade en bateau permet de se faire une première idée de la cartographie de Paris, il convient néanmoins de prendre un peu de hauteur pour qui souhaite mieux se repérer dans la ville. Nous profitons donc de la saison hivernale pour nous diriger vers la place de la Concorde, où, chaque année, est installée la grande roue illuminée, qui offre un panorama inégalé sur le Louvre, le Grand Palais et, au loin, la dame de fer. Une fois redescendus sur terre, nous traversons les Tuileries, la Seine et Saint Germain des Prés pour rejoindre une crêperie de quartier, où certains goûtent pour la première fois à la gastronomie bretonne (ses galettes, ses crêpes, son cidre !).

Immersion linguistique

Une fois les étudiants installés chez leurs hôtes, les sessions intensives de langue commencent, et les activités se poursuivent. Afin de poursuivre l’immersion linguistique dans un contexte détendu, le programme organise trois rencontres en présence d’étudiants français de Paris 3 et de l’IPAG. Nous faisons d’abord connaissance autour d’un verre, avant d’aller tous au cinéma (deux films français au choix). Nous retrouvons ces étudiants à notre soirée « Galette des Rois » puis au Louvre, pour une déambulation nocturne parmi les chefs-d’œuvre exposés.

 « Et la cantatrice chauve ? Elle se coiffe toujours de la même façon. »

Mentionnons également notre soirée au théâtre de la Huchette, où les étudiants ont découvert ou redécouvert la pièce de Ionesco, « La Cantatrice Chauve », dont les jeux de mots incessants ont conquis les spectateurs ! A la sortie du théâtre, c’est sous des trombes d’eau que le groupe remonte tant bien que mal le boulevard Saint Michel et se réfugie dans une brasserie, pour attendre l’heure du dîner autour d’un vin chaud. Puis nous dégustons un repas dans la plus pure tradition française au bouillon Racine (foie gras, boudin noir, confit de canard et crème brûlée !) et ses magnifiques décors Art Nouveau.

La période d’orientation s’est achevée sur un week-end dans le Jura : photos à venir dans un prochain post.

Paris et diversité

Une fois n’est pas coutume, nous vous invitons aujourd’hui à lire un article du NY Times (en anglais) qui s’intéresse aux différentes cultures cohabitant dans la capitale française.

Suivez le guide en cliquant sur l’image ci-dessous :

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Exposition digitale

Pour la première fois ce semestre, un atelier de photographie a permis aux étudiants du VWPP intéressés de se réunir à plusieurs reprises avec Alexandra Breznaÿ, leur professeure, avec pour mission de porter un regard nouveau sur leur expérience parisienne par le biais de leur objectif…

Les étudiantes impliquées dans l’atelier ont choisi 5 clichés qui sont présentés dans ce post. Certaines photos seront également exposées devant le bureau du VWPP pendant la dernière semaine du semestre.

Cliquez sur « Lire la suite » pour accéder aux galeries.

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Repas de Thanksgiving

La célébration de Thanksgiving est, aux États-Unis traditionnellement célébrée en famille le quatrième jeudi du mois de novembre. Nous avons troqué le dîner du jeudi soir pour un déjeuner au restaurant le vendredi midi, réunissant étudiants et leurs hôtes, professeurs et l’équipe du VWPP.

Tous les ingrédients – ou presque ! – du Thanksgiving américain étaient présents sur la table, mais réinventés par la gastronomie française. Au menu :

– Apéritif et amuses-bouche
– Velouté de potiron truffé et pain de maïs
– Filet de dinde farci au foie gras et aux figues, accompagné de croquettes de patates douces et de sauce aux airelles
– Tarte aux pommes (à la structure très géométrique) accompagnée d’une glace au lait d’amande
– Mignardises et café

Et le clou du spectacle fut sans aucun doute la découpe, dans la salle, d’une énorme dinde ! Ce repas était surtout l’occasion de se réunir et d’apprendre à mieux se connaître dans une bonne humeur générale, comme en témoignent les sourires sur ces quelques clichés.

La parole aux étudiants !

Les étudiants du cours de Maud Collet étudient des sujets de sociétés de la France contemporaine dans le cadre de leur enseignement « Réagir sur la France d’aujourd’hui ».

Certains d’entre eux ont pris la plume afin de partager avec nous leurs expériences : d’abord un déjeuner au restaurant hôtelier Guillaume Tirel, puis une visite du musée de l’Immigration.

Nous vous invitons à lire leurs comptes-rendus en cliquant sur « Lire la suite » !

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Excursion à Milly la Forêt

Les étudiants du cours de N. Kraguly « La Pensée du Corps » ont découvert, l’espace d’une journée, la sculpture monumentale de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, réalisée par le couple d’artistes et leurs amis. C’est le talent combiné d’une quinzaine d’artistes qui a permis de mener à bien la construction qui s’est achevée en 1994 (les travaux ont débuté au début des années 1970), après le décès de son instigateur Jean Tinguely.

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La tête du Cyclop et son unique œil

Haut de plus de 22 mètres, le Cyclop est pensé par étages, et chaque étage se visite. On entre d’abord par une porte en métal gigantesque avant d’escalader un escalier aux marches disproportionnées. Au fil de la montée, on découvre une machine faite de rouages et poulies qui actionne la mécanique du Cyclop : l’oreille se met en branle et s’éloigne délicatement de la tête du monstre de fer, une musique métallique résonne, les sièges du théâtre entrent dans la danse et s’agitent de bas en haut tandis que de grosses balles parcourent la carcasse par un ingénieux système de guidage.

De tous côtés, les œuvres d’art se découvrent les unes après les autres et le visiteur peut interagir de manière directe avec la sculpture.

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Cette visite hors des sentiers battus est une véritable expérience artistique et sensorielle extrêmement originale !

Dégustation de fromages

Direction Levallois-Perret, tout au bout de la ligne 3, pour une activité nocturne qui, une nouvelle fois, met à contribution les papilles gustatives de tous… il s’agit ce soir de braver l’inconnu en compagnie de Charles Varin-Bernier, fromager, qui nous emmène faire un tour de France des fromages de toutes sortes.

20141015_213440Charles Varin-Bernier devant sa carte de France des fromages

La dégustation débute avec des fromages de vache, accompagnés de vin rouge. Le reblochon ouvre le bal, suivi de près par le Saint-Nectaire (oui, il faut bien manger la croûte !), puis c’est un retour en terrain connu avec la dégustation du brie de Meaux, une commune toute proche de Paris. Cette première partie se termine sur la force d’un Saint Marcellin bien fait et très odorant.

Changement de couleur dans les verres : on troque le vin rouge pour un vin blanc fruité afin d’accompagner deux comtés, le premier âgé de 12 mois, le second de 26. Puis on passe au Laguiole, fromage au lait de vache cru de la région de l’Aubrac. Enfin on s’attaque au fromage de chèvre, d’abord avec un chèvre très frais d’Anjou, puis avec un cendré de Touraine, plus âgé, au goût beaucoup plus prononcé.

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Tous les étudiants ont apprécié de découvrir et de redécouvrir des saveurs nouvelles – et connaissent maintenant leurs préférences en matière de fromage ! Certains, comme Kellyn, ont pris des notes très détaillées qui nous guident à travers la dégustation. En voici quelques extraits :

Le Fromage accompagné de Vin Rouge :

Reblochon : Manger la délicieuse croûte.
Saint Nectaire : En le mangeant, on peut sentir le goût de certaines herbes et épices. Tout manger, même la croûte !
Brie de Meaux : Délicieux goût avec des micros champignons ; n’hésitez pas à le goûter.
Saint Marcellin : Fort et acide. Exquis !

Le Fromage accompagné de Vin Blanc :

Le Comté 12 mois Après Fermentation : Pâte dure. Un mélange de goûts de fruits et de noix. Enlever la croûte.
Le Comté 26 mois Après Fermentation : On peut le couper à la main, c’est aussi facile qu’avec un couteau. Dedans, une légère saveur de noix. N’oubliez pas d’enlever la croûte.
Laguiole : Très agréable goût prononcé. Retirer la croûte.
Chèvre Anjou : Pâte molle avec une maturité de deux semaines. Crémeux et léger. Merveilleux avec une salade.
Chèvre Touraine : Ce fromage a un goût plus fort que le précédant. La pâte est dure et salée. En le mangeant, on a l’impression que c’est de la poudre dans la bouche. Dix semaines pour sa maturité. Sa croûte se mange. C’est un de mes fromages préférés.
Bleu D’Auvergne : Fromage pas trop dur, salé, et fort. Il fond un peu dans la bouche. On peut manger la croûte.

Merci Kellyn d’avoir partagé avec nous tes impressions !

Atelier macarons

C’est le samedi 18 octobre qu’un groupe fort d’une quinzaine d’apprentis pâtissiers se sont dirigés vers la cuisine d’Audrey, dans le 6ème arrondissement. Cette jeune chef a partagé son savoir faire avec les étudiants du programme qui ont réalisé leurs propres macarons, de A à Z, et ont quitté l’atelier les bras chargés de petits biscuits multicolores…

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Photos de Sarah Gittins. Merci Sarah !